Après une importante production solo, marquée au cours des vingt dernières années par la psyché féminine, Marie Chouinard chorégraphie pour la première fois un solo pour homme : Des feux dans la nuit. Passant avec vivacité et maîtrise d’un univers à l’autre, Marie Chouinard crée avec cette œuvre de 55 minutes des variations intenses et troublantes sur la virilité.
Énergique et doux, tourmenté et serein, ce nouveau solo exalte, à l’instar des œuvres précédentes de Marie Chouinard, un puissant instinct de vie. Construit à partir de La Musique des mots de Rober Racine – un collaborateur de la première heure –, l’œuvre se déploie dans l’espace comme une traversée dans l’intimité et la fragilité de l’homme. Appuyée par une partition jouée live au piano, Marie Chouinard décrypte un à un les méandres de l’univers masculin et propose un condensé de vie dénudé de tout artifice, ouvert sur le monde. Une danse qui fait la part belle à l’inconscient et au privé, à l’inavouable et à l’inavoué. Une danse où le silence entre les gestes trahit une force infiniment bienveillante.
Durée | 55 minutes
Créée au Festival TanzWochen Wien, Vienne, Autriche, le 30 juillet 1999*
Une production de la Compagnie Marie Chouinard
Chorégraphie et direction artistique | Marie Chouinard
Musique | Rober Racine (La Musique des mots)
Lumières | Axel Morgenthaler
Costumes et maquillages | L Vandal
*Interprète lors de la première mondiale | Elijah Brown
« Des feux dans la nuit (…), une performance bouleversante, une autre œuvre magistrale. » - Isabelle Poulin, Le Devoir, Montréal 2002
« Deux solos [Des feux dans la nuit et Étude no 1] inoubliables de Marie Chouinard. Des feux dans la nuit est une exploration inoubliable de la psyché masculine, de la virilité à la fragilité. » - Susan Walker, Toronto Star, 2002
« Ces deux solos ont hypnotisé et vivifié le public. Une expérience intense et inoubliable. » - Philip Szporer, Hour, Montréal, 2002
« Fascinant! Une heure de danse qui passe si rapidement qu’on en reste étonné. C’est le meilleur solo de la chorégraphe à ce jour, rien de moins! (…) Un solo d’une heure avec une telle richesse de langage que j’en suis resté pantois! » - François Dufort, Ici, Montréal, 1999
« Un solo intense, parfois euphorique » - Linde Howe-Beck, The Gazette, Montréal, 1999