Sa première chorégraphie de groupe, Les Trous du ciel (1991), est acclamée au Canada, aux États-Unis et en Europe. Publics et critiques y retrouvent l’intensité des œuvres solos, cette fois démultipliée par plusieurs interprètes. « Les Trous du ciel, résultat délicat d’un immense travail, dont la fabrication est invisible, dont la vigueur est remarquable, relève d’abord et avant tout de la poésie. » (Le Devoir, Montréal)
Suivra en 1993 Le Sacre du printemps, sur la partition musicale de Stravinsky, qui sera offert, dès 1994, en programme double avec Prélude à l’après-midi d’un faune sur la musique de Debussy. Le programme bouleverse par sa force d’évocation et sa charge viscérale. « ... un des rares spectacles qui m’a ébranlé tout le corps, charnel et spirituel.» (China Times, Taiwan)
En 1996, dans L’Amande et le diamant, Marie Chouinard poursuit sa recherche sur les rapports entre son et mouvement. « La fascination créée par cette œuvre monumentale et extrêmement touffue demeure quasi sans limites. » (Le Devoir, Montréal)